Elle hésite, n’achève pas ses phrases, oppose des « je ne sais pas » à la pelle. Elle cligne des yeux, pince les lèvres et souffle encore : « J’m’en souviens plus. Tous les détails, je n’y arrive pas parce que je confonds avec d’autres… » Pull blanc informe, micro accroché au col qu’elle finit par tenir d’une main, debout puis assise dans le box, Monique Olivier proteste maintes fois du « vague » de ses souvenirs. « Je fais pas exprès, c’est embrouillé », assure-t-elle.
Procès de Monique Olivier : « J’ai jamais été autre chose que le chien qui doit obéir »
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