Cinq jours de cavale pour finir interpellé dans le grenier de l’immeuble de sa mère. C’est ce qui est arrivé à ce détenu mardi, qui s’était évadé du centre de semi-liberté Nancy-Maxéville (Meurthe-et-Moselle). Selon le récit du syndicat SGP police, l’enquête de l’Unité de Surveillance et d’Interpellation (USI) a permis de déterminer que le détenu avait trouvé refuse chez sa mère à Lunéville.
Ils « feignent de quitter les lieux »
Mardi, les policiers se préparent à l’interpeller quand ils sont aperçus par le suspect par la fenêtre de l’appartement. Après avoir forcé les portes de l’immeuble, les fonctionnaires se retrouvent devant une porte close : « La mère du mis en cause gagnant du temps pour permettre au fiston de disparaître. »
Quand ils parviennent à y pénétrer, les policiers trouvent l’appartement vide et soupçonnent que l’individu a pris la fuite par les toits puis les combles. Lorsqu’ils réalisent que l’intervention sur les toits est risquée, les fonctionnaires « feignent de quitter les lieux ».
« Stratégie payante puisque le fuyard finit par se montrer » et emprunte « l’escabeau » que les policiers lui tendent pour l’aider à descendre « de sa cachette ». Mais le détenu refuse de se laisser interpeller et « se rue » sur les fonctionnaires, « tente de les frapper tout en les insultant copieusement ». Avant de finalement être placé en garde à vue. Il était jugé en comparution immédiate ce vendredi soir, nous indique le parquet de Nancy.