Au quatrième jour de la disparition de Lina, les recherches reprennent ce mercredi. « Il y a un engagement des plongeurs pour des recherches dans des plans d’eaux », indique une source proche du dossier au Parisien. Venus de Strasbourg, ils vont commencer par l’étang du Breux, à la sortie de Saint-Blaise-la-Roche, la commune où réside Lina, au pied du massif des Vosges.
Dans un communiqué, la procureure de Saverne, Aline Clérot, a précisé que dix membres de la compagnie fluviale de Strasbourg, dont sept plongeurs, allaient inspecter deux plans d’eau dans « la zone potentielle de disparition ».
L’adolescente de 15 ans a disparu samedi matin. Elle devait marcher de son domicile à la gare de Saint-Blaise-la-Roche, à trois kilomètres de là, pour prendre le train vers midi et aller à Strasbourg où l’attendait son petit ami. Ne la voyant pas arriver, celui-ci a appelé la mère de la jeune fille, qui a donné l’alerte en appelant le 17 vers 14h15.
« Aucune piste n’est écartée »
Des auditions dans l’entourage de la jeune fille ont rapidement été entamées et la vidéosurveillance dans les rames des trains, ainsi qu’à la gare de Strasbourg a également été vérifiée. Elles montrent que Lina n’a pas pris le train. Des témoins assurent l’avoir vue entre 11h15 et 11h30 sur le chemin de la gare. Son téléphone a cessé d’émettre à 11h22.
Plusieurs battues rassemblant des centaines d’habitants ont été organisées depuis le week-end, en vain. Dans la journée, une quinzaine de gendarmes vont réaliser un nouveau ratissage de ce secteur montagneux et boisé. Une procédure pour « disparition inquiétante » a été ouverte lundi et « aucune piste n’est écartée », selon la procureure de Saverne.
Par ailleurs, une cellule d’urgence médico-psychologique va être mise en place à partir de 13 heures pour prendre en charge, avec l’appui de l’association SOS France Victimes 67, les habitants qui en exprimeront le besoin.