« C’était un samedi, j’ai quatre enfants, j’avais autre chose à faire. » Voilà comment ce responsable de chantier justifie le brusque arrêt des travaux sur un terrain de la zone industrielle de Champlan (Essonne), le samedi 18 mars dernier. Il est alors 14 heures environ, tout le monde est invité à rentrer chez soi. « Quand je suis parti, il n’y avait plus personne », poursuit le trentenaire. La présidente du tribunal correctionnel d’Évry-Courcouronnes le reprend de volée : « C’est faux. Il en restait au moins un. »
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