Trois écoles de police ont été évacuées, dans la nuit, pour ce qui ressemble à une bourde. En effet, la lettre de menace d’attaque terroriste, retrouvée vendredi soir à l’école de police de Nîmes et qui a entraîné l’évacuation de l’établissement ainsi que des écoles d’Oissel et Saint-Maloprovenait en fait d’un exercice interne de simulation d’attentat, a-t-on appris de sources proches de l’enquête.
Quelques centaines d’élèves, qui ont été hébergés dans la nuit de vendredi à samedi dans des gymnases, ont pu réintégrer leurs écoles samedi après-midi, après une levée de doute complète, avait indiqué la direction générale de la police nationale (DGPN).
« La nuit dernière, une information a été portée à notre connaissance nécessitant la mise en œuvre d’une levée de doute dans plusieurs écoles de police (ENP), à savoir à Nîmes, à Oissel et à Saint-Malo (…). Des vérifications, entreprises par précaution, ont conduit à évacuer les élèves policiers qui étaient hébergés », avait indiqué précédemment la DGPN.
Un document utilisé lors d’exercice dans cette école
Durant cette évacuation par précaution, des reconnaissances ont eu lieu, appuyées par la présence de chiens de recherche. Elles n’ont finalement rien révélé de suspect puisqu’il s’agissait d’une fausse alerte.
La DGPN n’avait pas précisé quelle était la nature de l’alerte mais, selon deux sources proches de l’enquête, il s’agissait d’un courrier retrouvé sur l’un des chemins de ronde de l’école de police de Nîmes comportant des menaces de nature terroriste.
Il s’est avéré que ce document était relatif à un exercice de type simulation d’attentat terroriste réalisé à l’école, selon les sources proches de l’enquête. Une enquête avait été ouverte et confiée à la police judiciaire.