Les entreprises de médias sociaux, comme les autres entreprises privées, ne sont généralement pas tenues de respecter les normes du premier amendement, et elles ne sont pas désignées comme défendeurs dans la poursuite. Mais le procès fait valoir que les actions de l’administration Biden pour limiter la discussion publique sur le contenu lié au COVID-19 – ainsi que la désinformation liée aux élections et des problèmes comme l’ordinateur portable de Hunter Biden – ont fait des entreprises une extension du gouvernement.
Doughty, qui est basé à Monroe, en Louisiane, et a été nommé par l’ancien président Donald Trump, a qualifié la pression du gouvernement sur les entreprises d'”orwellienne”. Mais d’autres experts juridiques ont déclaré que sa décision n’accordait pas suffisamment de poids aux droits de Biden et d’autres de persuader les entreprises de limiter leur publication de contenu que les responsables considéraient comme répréhensible.
Le ministère de la Justice a déposé un avis d’appel mercredi soir qui enverra l’opinion de Doughty et l’injonction qui l’accompagne à la Cour d’appel du 5e circuit de la Nouvelle-Orléans pour examen. Cette cour est considérée comme l’une des cours d’appel fédérales les plus conservatrices du pays, mais a précédemment statué contre Doughty sur quelques différends concernant des demandes de dépositions de fonctionnaires fédéraux dans le même litige.
L’ordonnance de Doughty limitant l’interaction entre certains fonctionnaires et agences fédéraux et les entreprises de médias sociaux est entrée en vigueur immédiatement lorsque le juge l’a rendue mardi. Le ministère de la Justice devrait lui demander sous peu de suspendre son ordonnance pour permettre un appel. S’il refuse, les avocats du DOJ se rendront probablement au 5e circuit pour demander un tel sursis.