Un acte de vandalisme qui ne passe pas du tout. Un touriste anglophone a été filmé dans la capitale italienne en train de graver son nom et celui de sa petite amie sur le Colisée. Dans cette vidéo datée de vendredi 23 juin, on aperçoit le jeune homme graver avec une clé « Ivan + Hayley 23 » sur le mur du monument classé au patrimoine mondial de l’Unesco.
Bien que pris en flagrant délit par le passant qui le filme et qui lui demande « Are you serious, man ? » ( « Tu es sérieux, mec ? ») , le touriste se retourne et le regarde en affichant un large sourire, semblant fier de son méfait.
Gennaro Sangiuliano, le ministre italien de la Culture, a partagé la vidéo sur Twitter lundi en qualifiant cet acte de « très grave » et « indigne ». Il déplore un « signe de grande incivilité qu’un touriste défigure l’un des lieux les plus célèbres du monde, le Colisée, pour y graver le nom de sa fiancée ». À la fin de son tweet, le ministre ajoute qu’il espère que ce touriste sera identifié et sanctionné conformément aux lois italiennes.
Un acte de vandalisme malheureusement courant
« Quand vous avez des gens mal éduqués au Colisée, ce genre de vandalisme arrive et j’espère qu’il n’y aura pas d’imitateurs », a indiqué au Courrier quotidien Alfonsina Russo, la directrice du Colisée. Un porte-parole des carabinieri de Rome, la force militaire chargée de missions de police et de maintien de l’ordre, a indiqué : « Nous avons été informés de cet incident et cherchons à identifier le coupable et lorsqu’il sera arrêté, il sera puni », relaie le tabloïd britannique.
Ce n’est pas la première fois que des touristes se font attraper en train de dégrader le Colisée. En 2015, deux touristes californiennes âgées de 21 et 25 ans avaient gravé leurs initiales à l’aide d’une pièce sur le plus célèbre des monuments italiens avant de se prendre en selfie devant.
En 2014, un voyageur russe de 42 ans avait été pris en flagrant délit avec une pierre pointue en train de graver un « K », correspondant à son initiale, sur un mur du Colisée. Il avait été condamné à une amende de 20 000 euros et à une peine de quatre mois de prison avec sursis. Toujours en 2014, un Australien de 12 ans s’était fait attraper en train de graver son nom sur un mur du Colisée avec la complicité de son père qui lui servait de guetteur, rappelle le média italien l’empreinte.