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Ils sonnent à la porte du cabinet cinq fois par jour, laissent des avis exécrables sur les réseaux sociaux, et se mettent en ordre de bataille pour porter l’affaire devant les tribunaux. Les « sans-dents de Rivoli » ne veulent pas rester bouche bée. Depuis la mi-mars, sans aucun préavis, des dizaines de patients du docteur Francesco B., qui travaillait au 242 de la célèbre rue parisienne, ont été abandonnés. Alors que leur prothèse provisoire se disloque chaque jour davantage, les « sans-dents de Rivoli » ne peuvent même pas être soignés par un autre praticien faute d’avoir pu récupérer leur dossier médical.
