Le plus grand groupe européen de défense des droits des consommateurs allègue que les spécialistes du marketing crypto dans les réseaux sociaux populaires font la promotion trompeuse et exposent ainsi les consommateurs à un préjudice grave. Une certaine plainte a été déposée auprès de la Commission européenne.
Le 8 juin, le Bureau européen des consommateurs (BEUC) publié un rapport ‘Hype or harm? La grande escroquerie cryptographique des médias sociaux. Dans un document de 20 pages, le BEUC précise que les consommateurs ne sont pas pleinement conscients des risques liés à la cryptographie.
Aujourd’hui, le BEUC et des groupes de consommateurs de 8 pays prennent des mesures contre TikTok, Instagram, Twitter et YouTube pour avoir facilité la promotion trompeuse d’actifs cryptographiques sur les réseaux sociaux. Nous avons porté plainte auprès de @EU_Commission et les autorités de consommation : https://t.co/b6NYsBl4VM pic.twitter.com/w5iLMy4h1i
— La Voix du Consommateur (@beuc) 8 juin 2023
Le rapport tire des exemples d’Instagram, Youtube, Twitter et TikTok, les qualifiant d'”acteurs clés” de la publicité cryptographique. Dans une affaire avec Facebook, il note que les publicités cryptographiques contournent les règles, interdisant la promotion de plateformes financières sans licence. L’annonce déclaré:
“TikTok, Instagram, Twitter et YouTube sont responsables de permettre aux publicités trompeuses de crypto de se multiplier par le biais de publicités et d’influenceurs. Il s’agit d’une pratique commerciale déloyale, exposant les consommateurs à de graves préjudices (perte de sommes importantes).”
Avec Twitter, le rapport fait un clin d’œil à la décision d’Elon Musk d’installer Doge, une mascotte de Dogecoin, malgré l’interdiction par les plateformes de toute publicité cryptographique. Le BEUC mentionne également les soi-disant « finfluenceurs » comme « une importante source d’informations » pour un public plus jeune.
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Malgré les efforts des régulateurs nationaux uniques pour lutter contre la promotion trompeuse, le problème manque encore d’une approche complexe. Selon le rapport, il existe déjà une base juridique pour prendre des mesures au niveau de l’UE – une directive sur les pratiques commerciales déloyales (UCPD), et il existe un organe chargé de l’application – un réseau de coopération pour la protection des consommateurs de l’UE (réseau CPC):
“Le problème continue d’être traité au niveau national principalement alors qu’il nécessiterait une approche commune du réseau CPC agissant collectivement sur la base de l’UCPD et ciblant les plateformes utilisées pour la promotion des actifs cryptographiques et des services connexes.”
Le rapport appelle le CPC-Network à demander aux plateformes de médias sociaux de mettre en place des conditions plus strictes dans leurs politiques publicitaires, d’inclure dans leurs conditions d’utilisation une interdiction pour les influenceurs de promouvoir des produits cryptographiques et de soumettre des rapports à la Commission européenne sur l’efficacité des mesures mises en place. en place.
Pendant ce temps, en France, le Sénat approuvé un amendement permettant aux sociétés de cryptographie enregistrées d’embaucher des influenceurs de médias sociaux à des fins publicitaires et promotionnelles.
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