De violents combats ont éclaté depuis samedi 15 avril, à Khartoum et dans plusieurs villes du pays, entre les forces du général Al-Bourhane, à la tête de l’armée soudanaise, et celles du général Hemetti, chef d’une importante milice paramilitaire.
Le Soudan s’est embrasé et les combats de rue, ainsi que les bombardements incessants depuis samedi ont fait plus de 185 morts selon l’ONU et poussé plusieurs étrangers à quitter le pays. Parmi ces étrangers se trouve le sélectionneur du Soudan, Badou Zaki, installé au pays depuis le 12 mars dernier.
« J’ai quitté Khartoum à 3h du matin vers le Maroc. J’ai appris lors de mon escale au Caire que les violences avaient éclaté, que les aéroports avaient été fermés…« , a déclaré ce lundi 17 avril l’ancien international marocain sur les ondes de Radio Mars.
« Je ne sais pas comment les choses vont évoluer jusque-là. On devait préparer notre prochain match au Maroc, mais je ne sais pas si les frontières seront ouvertes d’ici-là, si les aéroports seront rouverts pour que l’équipe puisse se déplacer« , a expliqué Badou Zaki qui a eu la chance de quitter le Soudan avant la fermeture des aéroports du pays.
« Le Soudan est un pays frère avec lequel nous avons une superbe relation. J’espère qu’il restera stable pour que son peuple puisse prospérer comme il le mérite. J’espère que suite à la fête de l’Aid, nous puissions revenir pour poursuivre le travail qu’on a entamé avec cette équipe nationale qui peut faire de très belles choses, à commencer par la qualification à la prochaine CAN« , a confié Badou Zaki lors d’une conversation téléphonique avec SNRT.