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Une recrudescence des attaques dans l’est de la République démocratique du Congo a fait plus de 700 morts aux mains de miliciens depuis décembre, ont annoncé lundi les Nations Unies.
Rebelle Les milices sévissent dans l’est de la RDC depuis des décennies, dont beaucoup sont un héritage des guerres régionales qui ont éclaté dans les années 1990 et au début des années 2000.
“La situation sécuritaire s’est encore détériorée dans les trois provinces orientales de la République démocratique du Congo avec une forte flambée de violence”, a-t-il ajouté. Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a déclaré dans un rapport trimestriel sur la situation dans l’ancien Zaïre riche en minerais mais marqué par la guerre.
Il a dit que la violence avait été commise principalement par les Forces démocratiques alliées, un islamiste-groupe aligné ; une milice notoire appelée CODECO ; et les insurgés du M23.
António Guterres s’est également dit préoccupé par les violations des droits de l’homme, affirmant qu’au moins 628 personnes avaient été tuées dans des exécutions extrajudiciaires ou sommaires par des groupes armés dans tout le pays, et pas seulement dans les trois provinces de l’est.
On ne savait pas immédiatement combien de ces décès étaient inclus dans les plus de 700 décès signalés dans ces provinces.
Kinshasa et plusieurs gouvernements occidentaux disent que Rebelles du M23 sont soutenus par le Rwanda qui surveille les ressources naturelles de l’autre côté de la frontière, une affirmation démentie par Kigali.
António Guterres s’est dit inquiet d’une montée des discours de haine exacerbée par les violences du M23 et les tensions entre la RDC et le Rwanda.
“Je suis également alarmé par l’escalade des tensions entre la République démocratique du Congo et Rwanda. J’encourage les deux parties à régler leurs différends par le dialogue et les mécanismes de résolution des conflits existants”, a déclaré António Guterres.
(AFP)