« Il faut voir tout ce que l’on prend comme projectiles lorsqu’on intervient. » Christophe (le prénom a été modifié)la petite quarantaine, fait partie des 72 Brav-M, ces équipages de policiers à motoqui sont intervenus mardi 21 mars, au soir, dans les rues adjacentes de la place de la Bastille pour neutraliser émeutiers et autres incendiaires de poubelles. Depuis la semaine dernière, le gradé a essuyé deux lancers de pavé, l’un qui a touché son thorax caparaçonné avant de rebondir sous son menton, l’autre son épaule, heureusement renforcée. « Je mets ceux qui nous critiquent au défi de nous suivre lors de nos interventions », déclare ce policier expérimenté.
« Ce n’est pas acceptable de laisser brûler Paris » : le désarroi d’un policier face aux manifestations sauvages
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